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Chapitre III : L’orient ancien (IIIe millénaire avant J.-C.)

 

Problématique : Comment s’organisent les premières civilisations dans l’Orient ancien ?

 

I. Les premiers Etats

 

A/ Les premiers villages apparaissent dans le croissant fertile

Localisation espace Orient ancien

Dans l’Orient ancien (à partir du Xe millénaire avant notre ère), les hommes se sont fixés le long des grands fleuves :

    -  le Nil en Egypte

    -  le Tigre et l’Euphrate en Mésopotamie.

Ils leur fournissent l’eau nécessaire à l’agriculture (irrigation) et sont aussi des axes de circulation favorables aux échanges.= c’est ce que l’on appelle le Croissant fertile.

En effet, vers 8 000 avant notre ère, les hommes cessent d’être nomades (personne qui vit en se déplaçant d’un lieu à un autre) et se groupent en villages (cf. maisons groupées) : ils deviennent sédentaires (personne qui vit toujours au même endroit).

Ils inventent l’agriculture (culture & élevage) vers 4 000 av. J.-C.

 

B/ Des premiers villages aux premières villes

Etude d’une ville : la cité d’Ur en Mésopotamie

-> Correction description cité d’Ur : doc 3 p. 15

 

        Au IVe millénaire avant notre ère, certains villages deviennent des villes sur les rives des fleuves (cf. Tigre, Euphrate, Nil).

Elles sont différentes des villages car on n’y trouve pas seulement des habitations, mais aussi des temples consacrés à des divinités, un palais, et d’autres bâtiments officiels. Les habitants ne sont pas tous des agriculteurs : il y a aussi des artisans, des fonctionnaires et des prêtres.

+ Ces villes font du commerce entre elles ou avec des pays plus lointains : elles échangent une partie de leur production contre ce qu’elles ne peuvent pas produire elles-mêmes.

 

C/ Des sociétés organisées sous l’autorité d’un roi

    La ville et la campagne qui l’entourent forment souvent une cité-Etat dirigée (décidée = faire les lois) par un roi qui gouverne selon la volonté des dieux qui lui ont confié le pouvoir. Il doit donc maintenir l’ordre voulu par les dieux.

C’est pourquoi il protège la cité

- en rendant la justice

- en faisant la guerre pour défendre et/ou agrandir son territoire

- en faisant construire des temples et en organisant des cultes pour les divinités sur les terres qu’il possède.

Par conséquent le roi dispose d’un pouvoir absolu.

 

Remarque :

      ·  en Mésopotamie : chaque cité est gouvernée par un roi

      ·  en Egypte : les villes sont réunies dans un royaume sous l’autorité du roi ou pharaon

Ces dirigeants gouvernent avec l’aide de hauts fonctionnaires (ministres, intendant). (cf. doc 1 p. 20)

 

Etude d’une tablette & d’un papyrus (2 groupe)

 

II. La naissance de l’écriture

 

A/ l’écriture au service de l’Etat

L’écriture permet de transmettre beaucoup d’informations :

o  sur le commerce (comptes agricoles)

o   mais aussi sur la religion  (inventaire d’offrande pour les divinités)

o   et sur le pouvoir royal pour lequel elle permet de développer des administrations solides.

En effet, l’écriture s’impose pour garder en mémoire et communiquer aux personnes lointaines l’administration de ces Etats.

fixer par écrits

 

Remarque :

difficile à maîtriser, l’écriture est pratiquée par des spécialistes, les scribes qui ont un rôle essentiel : car ils tiennent les comptes des rois (répartition de la crue des fleuves dans les canaux d’irrigation ; comptage des récoltes) et enregistrent leurs décisions (organisation sociale, organisation des grands travaux [ziggourats, pyramides], lois, légende, contrats…)

sont des fonctionnaires de l’Etat

 

B/ les premières écritures

     Vers 3300 avant J.-C. l’écriture a été inventée dans le Sud de la Mésopotamie, au pays de Sumer, et en Egypte.

 

L’écriture des Sumériens est d’abord composée de pictogrammes (dessin représentant un objet, un personnage ou un animal).

Puis à partir de 3000 avant J.-C., de signes cunéiformes (signes en forme de clous) plus faciles à écrire apparaissent

L’écriture des égyptiens est composée de hiéroglyphes (caractères formés d’images représentant un personnage, un objet, une action, un son) qui ornent tous les tombeaux et les temples.

Pour les usages courants (lettres, inventaires, testaments…), les scribes égyptiens utilisent le hiératique (écriture simplifiée de hiéroglyphes).

Ils sont tracés sur des tablettes d’argile à l’aide de roseaux taillés (calame).

Ils sont sculptés dans la pierre ou inscrits à l’encre sur du papyrus.

 

III. Des sociétés religieuses

 

A/ les hommes honorent les dieux

           En Mésopotamie, comme en Egypte, la société est unie par une même religion, qui est polythéiste. Les dieux ont pour fonction de veiller à la paix, à l’abondance des récoltes…

Partout les hommes leur rendent un culte dans leurs temples (cf. ziggourat en Mésopotamie) par des offrandes et des prières.

            ·  En Mésopotamie, chaque cité-Etat est protégée par un dieu ; on adore aussi les dieux du ciel, du vent, et de l’eau.

            ·  En Egypte, les dieux les plus importants sont Rê, le soleil, qui apporte chaque jour la vie, et Hâppy, le Nil en crue, qui fertilise la terre.

Remarque : les dieux sont le plus souvent représentés sous la forme d’un être humain ou d’un animal

 

B/ le culte de l’immortalité

Décrire un monument : le site de Gizeh

Etude pyramide : Khéops

Les Egyptiens croient à la vie dans l’au-delà. Ils pensent qu’ils vivent au royaume des morts, de la même manière que sur terre.

Le pharaon (qui est considéré comme un dieu vivant, l’héritier du dieu Horus, et qui a tout le pouvoir) après sa mort est transformé en momie afin de préserver son corps, et est déposé dans de gigantesques tombeaux royaux, les pyramides. Les Egyptiens croient qu’il va rejoindre le dieu soleil Rê dans l’au-delà.

à Construites par des dizaines de milliers d’hommes qui travaillent pour le Pharaon, les plus imposantes datent du milieu du IIIe millénaire avant J.-C. et sont encore presque intactes aujourd’hui.

 

Conclusion