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Quelle conséquence l’industrialisation de Manchester a-t-elle sur la ville ?

 

 

Etude de la composition sociale des villes au XIXe siècle

Ville de Paris

pissaro

Camille Pissaro, Boulevear Montmartre, 1897, huile sur toile (musée de Saint-Pétersbourg)

Le quartier ouvrier de Javel à Paris

Les quartiers de Grenelle et de Javel donnaient une triste impression d’abandon, de pauvreté, de malpropreté. De longues rues aux parcours interminables étaient bordées de murs sombres derrières lesquels s’abritaient les ateliers et les usines. Peu de boutiques, quelques étalages assez négligés. Beaucoup de débits de boissons [...]. Les dimanches et les jours de fête, surtout quand venait le printemps, les rues et les places de ce quartier ouvrier [...] devenaient un lieu de promenade [...]. Des chanteurs et des chanteuses faisaient répéter les refrains et les rengaines à la mode. Les joueurs d’accordéon recevaient dans leur sébile une menue monnaie.

Robert Debré, L’Honneur de vivre, Hermann et Stock, 1974.

 

Emile Zola (1840-1902) écrivain français naturaliste (mouvement littéraire qui décrit la réalité le plus objectivement possible)

travail à la mine

Ils devaient, pour attaquer la houille, rester couchés, le cou tordu, les bras levés, et brandir le pic à manche court. C'était Maheu qui souffrait le plus. La température montait jusqu'à 35 degrés, l'air ne circulait pas, l'étouffement à la longue devenait mortel. Au bout d'un quart d'heure, il était couvert de sueur. Il donnait de grands coups qui le secouaient entre deux roches, sous la menace d'un aplatissement complet.

Pas une parole n'était échangée. Ils tapaient tous, on n'entendait que ces coups irréguliers. Et les ténèbres étaient épaissies par les poussières volantes du charbon, alourdi par des gaz qui pesaient sur les yeux.

Germinal, 1885.

 

Du monde regardait les vitrines, des femmes arrêtées s'écrasaient devant les glaces, toute une foule brutale de convoitise. Et les étoffes vivaient, dans cette passion du trottoir : les pièces de drap respiraient, soufflaient une haleine tentatrice.

Il y avait le ronflement continu de la machine à l’œuvre, des clientes entassées devant les rayons, étourdies sous les marchandises, puis jetées à la caisse. Et cela réglé, organisé avec une rigueur mécanique, tout un peuple de femmes passant dans la force et la logique des engrenages.

Au bonheur des Dames, 1883.

au bon marché

 

 

Images de genre (ouvres où sont représentées des scènes de vie quotidiennes anecdotiques & familières) p. 104

scene bourg
vie ouv

 

patisserie
reconstit bar modane

 

 

F Quelles sont les deux classes sociales qui se distinguent dans les espaces industrialisé ?

F Relevez les différences de modes de vie entre ces deux classes sociales dans te tableau ci-dessous :

tableau analyse société urbaines 

cours I C à recopier

Complétez les blancs.

La forte croissance des                          due à l’industrialisation aboutit à l’apparition de 2 classes sociales très distinctes :                                                      .

-                                 sont les ouvriers qui travaillent dans les usines & les mines. Leurs conditions de travail sont très                                                                              (journée de travail longue, pénibilité, risques) ; par conséquent leurs conditions de vie sont complexes (ils vivent nombreux dans de très petits logements des quartiers ouvriers des faubourgs insalubres…)
- Divers employés (ingénieurs, commerciaux…) constituent peu à peu la                                              qui possèdent des salaires confortables et donc des conditions de vie agréable dans l’ensemble ; ils constituent                            .
- Les patrons d’usines mais aussi les banquiers, qui investissent de grandes sommes d’argent dans les activités industrielles (cf. société par action), ont des rentrées d’argent                                            et ont donc des conditions de vie aisées ; ils s’affirment progressivement comme la grande bourgeoisie.

► Les quartiers bourgeois du centre deviennent ainsi des vitrines de la modernité : on y trouve des grands                                                fréquentés par les bourgeoises

Remarque : les femmes bourgeoises profitent de leur journée, en particulier en fréquentant les grands magasins qui apparaissent dans les grandes villes et permettent une consommation de produits onéreux.

Ex : le bon marché grand magasin d’une surface d’environ 10 000m2

> Les bourgeois & les prolétaires fréquentent des lieux de rencontre :                              où ils discutent & partagent leurs idées _ bien que ces lieux reproduisent les distinctions sociale (café de luxe/café populaire)

                             est un divertissement à la mode qui gomme les inégalités

(cf. le bal en plein air en périphérie des villes est un lieu de divertissement très fréquenté _ le monde ouvriers s’y rend bien habillé pour masquer leur condition ouvrière et se mélangent aux bourgeois)

 

Mots dans le désordre à replacer : rudes pour de faibles salaires, ville, importantes danse, prolétaires, cafés, bourgeois, les prolétaires et les bourgeois, classe moyenne